Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’alimentation des athlètes n’était pas centrée sur la nutrition sportive et la gastronomie, mais plutôt sur l’alimentation collective et une volonté d’induire un régime végétal à des athlètes non volontaires.
En effet, avant même le début de l’événement, les différents partis de l’organisation des repas pour les Jeux Olympiques ont présenté leur volonté de végétaliser l’alimentation, avec leur charte Food Vision.
Certains nutritionnistes disent avoir consulté les athlètes, mais en pratique, leurs menus n’ont pas du tout répondu à leurs besoins.
Le chef cuisinier Guilloy a créé de nombreuses recettes végétales pour remplacer la viande. Bien que ces plats soient impressionnants sur le plan culinaire, cette alimentation végétale, pauvre en protéines, en graisses et en sel, ne fournit pas tous les nutriments nécessaires, surtout pour des athlètes de haut niveau.
Ensuite, la société en charge de la préparation des repas Sodexo Live, qui n’est rien d’autre qu’une entreprise de restauration collective, a présenté bien en avance son cahier des charges pour les Jeux Olympiques, qui évoque très explicitement : une cuisine 100% végétarienne sur certains sites comme sur la Concorde ou encore une volonté d’inspirer à l’avenir pour une alimentation toujours plus végétale avec des promoteurs comme le chef Thierry Marx.
Et pour finir, pour clouer ce spectacle, des associations militantes comme The European Vegetarian Union se sont mêlées à la partie en encourageant la charte alimentaire des Jeux Olympiques, et en rappelant qu’une alimentation végétale pour des athlètes est basée sur la science. Et pourtant, la réalité va vite les rattraper.
Dès le début des Jeux Olympiques, les plaintes d’athlètes se sont multipliés. Ironie du sort, ce sont les anglais qui se sont plaints de la nourriture française, notamment sur la quantité de protéines. Par exemple, l’athlète Adam Peaty, médaille d’argent au 100m brasse, a aussi souligné que ce n’était pas suffisant pour des athlètes de ce niveau. Ainsi que le nageur italien Thomas Ceccon, médaillé d’or sur 100 m dos aux Jeux olympiques de Paris 2024 qui a trouvé la nourriture mauvaise. La gymnaste américaine Simone Biles, quadruple médaillée, dont 3 en or, a aussi critiqué l’alimentation qu’elle a qualifié de “trop saine”.
Les cantines ont été très rapidement à court de viande et ont dû changer de stratégie, face à la réalité du terrain.
Est-ce que vous imaginez le déni de réalité que cela représente de devoir multiplier par 4 les quantités de viande entre ce qu’ils avaient prévu et ce qu’ils ont dû finalement servir ? Et à se retrouver finalement à devoir servir 900 grammes de viande par jour par personne. On peut clairement parler d’un échec total dans cette volonté d’imposer et d’expérimenter encore et toujours un mode alimentaire que personne ne réclame. Les organisateurs des Jeux Olympiques ont échoué dans leur mission de fournir le meilleur pour permettre aux athlètes d’être au top de leur forme et de nous offrir le plus beau spectacle.
On peut mentir sur l’alimentation à des gens qui ont une vie tranquille et qui se fatiguent peu, mais jamais vous n’arriverez à imposer à l’élite des restrictions aussi drastiques, sans qu’ils n’en ressentent une terrible privation.
Cet article fait suite à la demande dans les commentaires de ma vidéo YouTube “Les athlètes forcés de manger végan aux Jeux Olympiques”, il aurait été bon que certains prennent la peine de faire quelques recherches Google avant de tenir des propos diffamatoires comme les accusations de mensonges, sachant que chacune de mes déclarations est appuyée par des sources officielles.