Affaire Pilarski : hybridation monstrueuse entre animalisme crétin et trafic de chiens de combat

Affaire Pilarski : hybridation monstrueuse entre animalisme crétin et trafic de chiens de combat

Novembre 2019, une jeune femme enceinte, Élisa Pilarski, mourrait au milieu d’une forêt à proximité du village de St-Pierre-Aigle. Se sentant en danger alors qu’elle promenait le chien (Curtis) de son petit ami (Christophe Ellul), elle téléphone plusieurs fois au travail de ce dernier. Arrivé sur place, Christophe, croise un équipage de veneurs du rallye La Passion (chasseurs à courre). Il ne leur demande aucune aide. Il n’avait d’ailleurs même pas appelé les secours alors que la vie de sa compagne et de leur enfant étaient en péril.

Un chasseur témoigne : “Il ne nous a rien demandés. Il semblait paniqué, mais surtout, il nous a dit de faire attention à son chien qui est très dangereux”.

Fin de journée, le décès par morsures d’Elisa Pilarski est officialisée dans les médias. Ceux-ci reprennent en chœur le témoignage de Christophe accusant la chasse à courre, Les militants animalistes de tous bords leur emboîtent le pas s’empressant d’instrumentaliser une affaire justifiant à leurs yeux l’abolition d’une pratique qu’ils tentent de faire passer pour barbare et sanguinaire et ce souvent de façon totalement mensongère.

Sans preuve d’une quelconque responsabilité des chiens de chasse, certains tel Rémi Gaillard o
u la Fondation Brigitte Bardot ne se sont aucunement gênés pour les accuser de meurtre. D’autres comme Hugo Clément respectèrent la présomption d’innocence tout en laissant planer le doute. Personne ne semblait vouloir admettre l’hypothèse d’une attaque par Curtis (chien qui comme nous allons le voir était pourtant dressé à mordre) tant les médias avaient nourri la suspicion.

Les sympathisants de la Vènerie, eux seul savaient les chiens de chasse innocents.
Alors qu’il est commun qu’un chien de compagnie mal dressé (souvent maltraité aussi) attaque et tue, on n’a, depuis le début de cette tradition, jamais recensé de mort par des chiens de Vènerie.
La palme du ridicule revient probablement au leader national de l’opposition à la Vènerie q
ui partageait son sentiment d’insécurité vis-à-vis des chiens de chasse sur le plateau de BFM TV en oubliant de leur rappeler que chaque semaine en saison de chasse depuis plusieurs années, il se retrouve au milieu de meutes sans qu’il n’ait jamais couru le moindre danger.
D’ailleurs ses militants, grands défenseurs des animaux ne se gênent pas pour toucher les chiens, et parfois même les frapper.

Malgré tout, certains activistes ont eut l’honnêteté d’admettre publiquement ne pas croire à l’implication de ces gentils toutous.

Quelques semaines s’écoulent. Des éléments confidentiels de l’enquête sont ébruités par la presse notamment sur une procédure de chien mordeur déclenché pour Curtis. En effet le chien s’en est pris à son maître dans la gendarmerie. Scène au cours de laquelle il se serait alors exclamé devant témoin : “Piquez-moi ce chien !”. Il s’était déjà fait mordre à la joue lors de concours canins desquels Curtis se montraient trop agressif, raison pour laquelle il s’est fait bannir. Par la suite, une bénévole du refuge accueillant le fauve se fit elle-même attraper la jambe. L’attaque fut si violente que les personnes présentes durent asséner des coups de chaise au chien pour lui faire lâcher.

Sachant que la puissance de la mâchoire d’un tel animal peut atteindre les 500kg/cm², assez pour broyer une jambe.

Plein de déni, Christophe explique alors l’agressivité de son chien par les conditions dans lesquelles il est détenu et se sépare même de l’avocate de la famille d’Elisa Pilarski qui refusait d’écarter la thèse de l’implication de son propre chien dans la mort de sa compagne. Dès cet instant, conscient de son incohérence, certaines personnes de la protection animale se sont désolidarisées publiquement de l’homme.
L’une d’elle accusée de trahison se retrouvera même harcelée et intimidé (pas uniquement sur internet) par ce qu’il faut bien qualifier de fanatiques sous l’emprise d’un manipulateur.

Sa fille (issu d’une précédente union) le décrira comme ayant réussi à avoir une emprise totale sur de nombreuses personnes vulnérables ayant pris cette affaire à cœur.

A cet instant précis, l’affaire ne repose dans l’esprit du public que sur des témoignages. L’élément décisif, tant attendu, étant les résultats de tests ADN menés sur l’ensemble des chiens présents dans la forêt au moment du drame. Rumeurs et théories du complot vont bon train.

Des groupes Facebook se forment au lendemain du drame, les gens se passionnent pour ce fait divers. Si en première instance l’affaire tournait autour de la possible implication de la chasse à courre, le sujet se recentre peu à peu autour de la défense de Curtis. Des cagnottes se mettent en place afin de financer un avocat dédié à la défense du chien, comme si celui-ci pouvait être traité comme un humain…
Des associations appellent à « sauver Curtis » (exemple)
, qu’elles considèrent comme victime de cette affaire oubliant au passage la mort d’Elisa et de son enfant. Des influenceurs s’en mêlent aussi, notamment un certain Oiseau Tyson, qui demande à ce qu’on arrête de stigmatiser les chiens de la race de Curtis, tout en stigmatisant les chiens de chasse. De façon totalement hystérique et irrationnelle des gens défendent le chien, ne pouvant pas accepter l’idée qu’il puisse avoir dévoré la jeune femme enceinte.

Les chiens de chasse, dressés et vivant en meute font des coupables idéals, pour des gens s’imaginant Curtis comme un animal de compagnie.
Hors avant de faire effacer cela de son Facebook, Christophe avait lui-même publié de nombreuses photos et vidéos le montrant en train d’entraîner ses chiens au mordant et récompensant ceux-ci afin à ne pas lâcher prise contrairement au mordant sportif et professionnel (entraînement réservé à certaines races et dispensé par des professionnels agréés) au cours duquel le chien apprend à lâcher,

Des éléments nous sont également directement communiqués. Ils évoquent la provenance et la nature illégale de ces chiens.
Plutôt qu’un croisé whippet-patterdale déclaré par son maitre, Curtis serait en fait bien un pitbull, race interdite et non éligible à la pratique du ring, qui contient des activités de mordant. De plus, Christophe Ellul n’a ni Certificat de Sociabilité et d’Aptitude à l’Utilisation pour Curtis, ni aucun échelon “ring” et pour cause : aucun club canin habilité ne l’aurait accepté avec de tels animaux en son sein.

D’ailleurs s’il y a bien dans le ring des exercices de saut en longueur, on n’y trouve aucun exercice de saut en hauteur pour se suspendre à une cible, ni courses rapides sur des tapis, ni traction de poids, et sûrement pas de face à face avec d’autres chiens. Des pratiques qu’Ellul et Pilarski appelaient le “sport” (ou encore le “game”) et qui représentent un danger tant pour l’animal (imaginez la montée en acide lactique quand un chien de 25 kg tire 1 tonne) que pour son entourage risquant de se faire attaquer.

Enfin, selon le contenu effacé de son Facebook, sur les 4 chiens possédés par Christophe certains étaient importés d’un élevage hollandais (Hitam Kennel) ne répondant à aucun standard certifiant du bien-être animal. Le propriétaire du grand père et du père de deux de ses chiens (dont Curtis) aurait lui-même été condamné pour trafic et combats de chiens.

Contrairement à Élisa qui montrait une réelle aversion envers cette pratique.
Christophe assumait parfaitement de fréquenter le monde du combats de chiens, L’une de ses fréquentation ayant elle-même été condamnée récemment
 pour des faits si sordides que tout animaliste devrait éprouver de la honte à défendre Christophe.

Tout ceci était resté jusqu’à présent assez confidentiel et bien que de nombreuses personnes dans la protection animale aient eu connaissance du dossier, cela n’arrêta aucunement les militants anti chasse les plus déterminés dans leur instrumentalisation honteuse d’un drame aussi atroce.

Un an après le drame, deux experts indépendants viennent de rendre un rapport de 46 pages. Il innocente totalement les veneurs et leurs chiens et place désormais Curtis, le chien dressé au combat, comme cause de la mort de la jeune victime. Il est aujourd’hui avéré que Christophe est d’abord allé nettoyer son chien du sang d’Elisa quand il a découvert son corps. C’est seulement après un coup de téléphone à sa soeur et à Sharon De Wit, l’éleveuse de Curtis qu’il décide enfin d’appeler les secours.

Comme on pouvait s’y attendre, la frange animaliste la plus militante a réagi avec une malhonnêteté et virulence rares. Eux qui accusaient les chiens des veneurs sur la base de simples suppositions se retrouvent désormais à dénoncer un complot ourdi entre chasseurs, gendarmes et “bourgeois” contre le pauvre chien Curtis dont pourtant seul son ADN ainsi que celui d’un chien inconnu a été retrouvé sur le corps de la victime.
Certaines associations animalistes comme la Fondation Brigitte Bardot
réfutent les nouveaux éléments de l’enquête et aucun des militants n’a encore eut l’honnêteté de reconnaître sa faute.

Voici comment une triste histoire de femme enceinte dévorée par un chien dressé au mordant a poussé les défenseurs de la cause animale à défendre et couvrir par idéologie un trafiquant de chiens de combats. 

L’avocat de la mère d’Élisa Pilarski a fini par demander la mise en examen de Christophe Ellul et la justice lui a donné raison plusieurs semaines ensuite. Tout ceci a pris du temps, mais finalement chaque chose revient à sa place. A se demander si les médias et les influenceurs animalistes s’efforceront autant à rétablir la vérité qu’ils ont accusé la chasse à courre.